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Ma 

à moi
(référence. 2254.50.00)

Photos et textes de Bruno Cracco (sauf mentions spéciales) - Avril 2001 pour "La Passion des Montres"

Après avoir fait un achat conséquent, j’ai la joie de vivre une période de grâce (rémission ?) au cours de laquelle j’observe une sorte de bien être très reposant. Je suis capable d’apprécier une montre sans immédiatement me dire qu’il me la faut, je contemple ma collection avec tendresse, me disant que c’est fini maintenant, et que je pourrai désormais me contenter des garde-temps que je possède déjà. 

Mais le drame, avec ce délicieux phénomène, c’est qu’il finit forcément un jour et, pire, je me rends compte, avec angoisse, qu’il dure de moins en moins longtemps. D’une bonne année au début, il est de quelques mois maintenant. 

Voici donc pourquoi, quelques mois à peine après m’être procuré cette Zenith El Primero Rainbow Fly-Back, mois au cours desquels j’ai connu cette joie, un vieux démon est remonté à la surface : j’avais envie de m’offrir une autre montre, concurrente en quelques sortes de ma Breitling Colt SuperOcean Professional : l’Omega SeaMaster Professional. Mais attention, pas celle de James Bond, celle qui est "le choix de Peter Blake". Pourquoi le "choix de Peter Blake" ? Parce que je n’aime pas quand l’aiguille des minutes ne va pas jusqu’aux marquages, ce qui est le cas de la "Bond watch" mais aussi parce que celle-ci me plaisait plus. J’hésitais encore sur la couleur du fond du cadran : bleu ou noir, mon cœur balançait.

J’ai donc commencé à me documenter. J’ai fortement augmenté la fréquence de mes visites sur le site d’Omega, et j’ai fini par y commander le catalogue. Quel terrible progrès ! Avant, il fallait se rendre dans une boutique, écouter le vendeur expliquer des choses qu’il ne maîtrisait pas toujours pour finalement quémander un catalogue qu’il n’avait pas ou qui était souvent le dernier. Avec le Net, en deux clicks on remplit le formulaire et après quelques jours, un beau catalogue tout neuf arrive dans la Boîte à lettre. A ce propos, à part les belles photos, il n’y a rien dans ce catalogue : pas de caractéristiques techniques sur le boîtier, sur les mouvements, rien ! Bref, j’ai été assez déçu par le catalogue. Mais passons, il a rempli son rôle : il m’a définitivement convaincu qu’il me fallait une SeaMaster.

J’ai donc tout naturellement commencé une prospection plus active. Je ne peux pas acheter une montre de prix sur photo. Il faut que je touche la bête, que je la soupèse, que je fasse glisser les maillons du bracelet entre mes doigts, que j’écoute le mouvement hacher le temps en tranches fines et régulières. Je pense qu’il n’est pas nécessaire que je précise ici que lorsque j’achète une montre, ce n’est pas seulement un objet me donnant l’heure que j’achète, c’est un bijou, un objet, un jalon ( ?). J’ai donc fait la tournée des bijouteries. Je l’ai touchée, portée au poignet, comparée avec celle que je portais, et à chaque fois, je sortais fier comme Artaban de ne pas avoir craqué, de m’être ainsi contrôlé. Non Bruno ! tu n’as pas besoin de cette montre !

Puis un soir, où je consultais pour la énième fois le catalogue, je me suis décidé ! J’allais m’en procurer une. J’ai passé une annonce dans le coin des affaires de la Passion des Montres mais je n’ai plus pu attendre. Ma décision était prise : il m’en fallait une ! Et en ce beau mardi de mars, je me suis offert la SeaMaster Chronometer Professional 300m/1000ft, référence 2254.50.00. Je l’ai finalement prise à fond noir car le fond bleu de cette version me plaisait moins, peut-être est-ce du en partie au fait que la date est alors sur fond blanc.

 

Vue d'ensemble

La Oméga SeaMaster est l’héritière d’une lignée de montres de plongée, sportive et qui l’affirment haut et fort. C’est une grosse montre très sobre si ce n’est les immenses index vert clair tout le tour du cadran. En la regardant de près et en la prenant en main, on se rend vite compte que c’est une montre de qualité. La réputation de Omega n’est plus à faire en ce domaine et on sent tout de suite qu’il s’agit là d’un bel ouvrage.

 

Le boîtier

Le boîtier est en acier inoxydable. La finition est d’un très haut niveau pour une montre dans cette gamme de prix. Le boîtier est très fin (12mm tout compris) et les dimensions quand même assez imposantes : 48mm du bout d’une corne à l’autre et 39,3 mm sans la couronne et 47mm avec cette dernière. La forme est incurvée pour que, malgré les 5 cm dans la grande longueur, elle épouse bien la forme du poignet. 

 

Le boîtier présente trois finitions différentes, pas moins : brossé latéralement, sablé et poli au-dessus. 

 

Le fond est en acier, brossé sur le pourtour et gravé du logo SeaMaster sur les vaguelettes en son centre. Il est bien entendu vissé puisque nous avons là une montre de plongée. Omega le dit "non glissant" et ce que je prenais pour un argument discutable s'est révélé être très efficace.

Le minuscule numéro de série est gravé sous la corne inférieure gauche (celle qui est à 7h).

L'impression générale de solidité et de qualité est très bonne. Elle est de plus très confortable et se fait rapidement oublier, cela malgré une taille impressionnante et un poids non négligeable.

Les Couronnes

Contrairement à ce que l'on peut attendre d'une montre qui ne présente d'autre complication que la date, la SeaMaster Professional est dotée de deux couronnes. Ces deux couronnes donnent à la montre un aspect curieux mais malgré tout technique et très élégant. C’est assurément une des originalités de cette montre.

La couronne de mise à l’heure : elle est classiquement située à trois heures. Elle est très bien protégée par deux épaules très enveloppantes qui néanmoins ne gênent pas la préhension. Elle est cannelée et frappée du logo Omega, la lettre grecque « Ω » à son extrémité. 

La seconde couronne, située à dix heures n’est autre qu’une valve à hélium manuelle. Elle est d’un diamètre légèrement plus grand que celle qui sert à la mise à l’heure, légèrement plus courte, mais elle est également cannelée et frappée de la lettre Omega à son extrémité. Elle n’est pas protégée par des épaules. 

Mais à quoi sert vraiment cette valve ? Présente sur les montres de plongée dites professionnelles, elle sert à évacuer l’hélium qui se serait introduit dans la montre à la suite d’un séjour prolongé dans une cloche ou un caisson de maintien en atmosphère saturée. Ces caissons permettent de maintenir les plongeurs à des pressions correspondantes à celles qui règnent aux profondeurs élevées auxquelles ils travaillent, souvent pendant plusieurs jours. Les maintenir à leur pression de travail évite aux plongeurs de passer par les phases de dé-saturation obligatoires (aussi appelées « paliers ») pour revenir à notre bonne pression atmosphérique d’un bar. L’atmosphère qui règne dans ces caissons comporte, pour des raisons physiologiques, une forte proportion d’hélium. Ce gaz, totalement inerte, et dont les molécules sont très petites, s’infiltre lentement dans la montre. Pour libérer les plongeurs à l’air libre, il faut les ramener à une pression de un bar, doucement mais trop vite pour que les molécules d'hélium ne s'échappent par là où elles sont entrées. L'hélium doit donc pouvoir s’en échapper "rapidement". Le plongeur équipé d’une SeaMaster doit, pendant cette phase, avoir dévissé cette couronne pour permettre au gaz de sortir progressivement. Il évite ainsi que le verre de sa montre ne saute sous l’effet de la surpression qui règne alors à l’intérieur du boîtier. Tout ceci est brièvement expliqué dans la documentation qui accompagne la montre. De plus, il faut noter que Omega indique que, même ouverte, cette valve est unidirectionnelle et que par conséquent, la montre est toujours « étanche » quand la valve est dévissée. Toutefois, Omega ne précise pas jusqu’à quelle pression.

 

La Lunette

La lunette est très fine (2.5mm), en acier brossé. Sa face est noire, légèrement brillante avec des chiffres et marquages argentés. Les 15 premières minutes sont marquées par des traits, les suivantes par des points. Les chiffres (20 – 30 – 40 et 50) sont de très grande taille et occupent toute la largeur de la lunette. Le tour de la lunette est un très beau dodécagone. Malgré cet effort qui a quand même pour effet de la rendre très élégante, la lunette est très difficile à manipuler : difficile à attraper et très résistante. Une chose est sûre, ce n’est pas par mégarde que l’on va la faire tourner. Mais ceci est un défaut assez mineur car après tout, quand on utilise cette lunette pour minuter une plongée, on le fait avant de plonger et il est rassurant de se dire qu’elle ne risque pas de tourner accidentellement. Sinon, elle est bien sûr unidirectionnelle, avance très fermement par pas d’une demi-minute et se positionne impeccablement en face des index du cadran. 

Elle est dotée d’un point luminescent à 12h/60min, protégé par un petit saphir, et qui brille étonnamment fort, mais nous reviendrons là dessus. 

La Glace

La glace est en saphir, concave et très légèrement saillante. Elle est traitée anti-reflets à l’intérieur seulement ce qui la rend pratiquement inrayable. Ce traitement simple face ne la rend donc pas totalement invisible et l’environnement se reflète dedans. La lecture de l’heure est néanmoins toujours possible grâce, entre autres aux aiguilles surdimensionnées et à la cambrure de la glace. Omega a donc certainement joué la carte de la résistance à l’abrasion (car la glace dépasse quand même de beaucoup le plan de la lunette), plus que celle de la lisibilité. Mais le compromis fonctionne très bien quand même. 

 

 

Le Cadran

Tout comme les humains, une montre est un ensemble de caractéristiques physiques qui la rendent identifiable, unique. Pour moi, le cadran d’une montre est son visage, c’est à dire 80% de son identité. C’est pourquoi, lorsque je choisis une montre, je ne pense d’ailleurs pas être le seul, je m’attache avant tout au cadran. Le cadran de cette Oméga est particulièrement réussi, selon mon goût bien sûr.

Comme je l’ai dit précédemment, j’ai hésité entre le cadran bleu et le cadran noir et j’ai fini par prendre le noir pour des raisons esthétiques. Mais, la couleur résultante que je qualifie de "noir" est en réalité une composition, réalisée à partir d’un fond plutôt « ardoise » parcouru de fines vaguelettes noir mat en relief. Cette composition engendre des changements de couleur selon les conditions de luminosité et d’angle de vue : d’un gris foncé à un noir profond. 

Détail de la composition du fond du cadran. Les vaguelettes s'interrompent là où débutent les marqueurs des minutes.

Sur ce fond à vaguelette, la montre décline verbeusement son identité : à 12 h, la lettre « Ω », surmontant un « OMEGA » et à 6h, « Seamaster » et lettres rondes, « PROFESSIONAL CHRONOMETER 300m/1000ft » sur trois lignes, en capitales d’imprimerie blanches. Tout cela est très correctement réalisé et les marquages supportent fort bien un examen au compte-fils.

Le tour du cadran, soit une bande circulaire de 2mm environ sur laquelle sont peints les très fins index des minutes, est ardoise, sans vaguelettes.

Mais tout ceci est très subtil en comparaison des index des heures qui sont tout simplement énormes. 

A 12h, un triangle de 5mm de base et 6mm de hauteur situe le débat. Notez la très légère dissymétrie des deux marquages des minutes à gauche et à droite de l'imposant index. Ce défaut est une constante sur toutes les SeaMaster Pro... mystère.

Les index des quarts sont des répliques plus modestes de ce dernier...
... et les autres des bâtons, très légèrement parallélépipédiques d'environ 4mm de long.
Les marqueurs des minutes sont de très fin traits (notez l'alignement parfait avec les index de la lunette)

Comme toute cette surface est recouverte de peinture luminescente particulièrement réactive, la montre brille de milles feux dès que la lumière baisse. Elle bat sur ce plan la Seiko Divers's 200 qui est déjà un phénomène. La peinture doit être du même type que celle que l'on trouve sur les montres suisses récentes : une peinture réagissant à la lumière dont l'effet s'atténue au bout de quelques longues minutes combinée avec une peinture Tritium/Phosphore qui prend le relais pour le reste de la nuit. Dans le cas de cette SeaMaster, lorsque la partie auto-luminescente doit prendre le relais, elle est en retrait par rapport à Breitling ou Zénith, mais un bon cran devant la Seiko tout de même.

Les aiguilles de l'heure et des minutes sont de type "épée" ou "lance", en acier poli miroir, de très grande taille. Elles sont très lisibles et elles aussi très brillantes. L'aiguille des minutes va jusqu'aux marquages ce qui est pour moi d'une grande importance. Pourquoi ? Parce que je les aime comme ça et parce que cela évite de faire un effort pour lire la minute exacte indiquée par l'aiguille. L'aiguille des secondes est une baguette, en acier poli miroir également avec un petit disque luminescent d'1 mm de diamètre. Elle est peinte en rouge à son extrémité ce qui rend sa lecture très aisée et très précise. Enfin, l'extrémité "non utile" est plus large. Certainement pour faire contrepoids et ainsi soulager le canon guidant l'axe qui la porte. Ces efforts seraient engendrés par le déséquilibre des masses (le petit disque peint et la très grande longueur de l'aiguille génère certainement une flèche assez importante).

 

Le guichet de la date rectangulaire est situé très classiquement à trois heures. Il est biseauté sur ses quatre côtés. La date est imprimée en blanc sur fond noir ce qui la rend très lisible et très intégrée au cadran. Le fait que le fond du guichet soit noir participe à la pureté et à l'élégance du cadran. Bien vu monsieur Omega.

 

Le Bracelet

Il est possible de choisir le bracelet caoutchouc avec "ingénieuse"(sic) boucle déployante ou métal. Ce dernier, que j'ai choisi, est le bracelet "Européen". En effet, je ne sais pour quelles raisons, Omega livre cette version de la SeaMaster avec le bracelet "James Bond" aux États-Unis. 

Le bracelet métal Européen est très sobre et bien fini. Cependant, j'ai le même petit regret que dans le cas de la Zenith: il est assemblé avec des tiges et non pas des vis qui seraient plus pérenne. Mais c'est un inconvénient mineur pour un bracelet qui dans son ensemble, comme celui de la Zénith est très bien fait et qui à l'air solide. Il est en acier sablé comme le dessus boîtier.

L'entre-corne est large, il fait 20mm. La pièce de bout est massive et très bien ajustée ce qui assure un bon guidage de la pompe et donne un fini remarquable. En effet, la cohérence des finis et l'ajustement donnent quasiment l'impression qu'il s'agit d'un bracelet intégré au boîtier. 

Les maillons sont également massifs, ne présentent pas d'arrête vive et ils sont très bien articulés. Les maillons centraux présentent deux finissions différentes : sablé au milieu et polis miroir sur 1 mm à leurs extrémités. Omega aime décidément bien jouer sur les finis des matériaux.

Le bracelet ne tire pas du tout les poils. L'ajustement à la taille du poignet se fait par maillon entier et plus finement encore par un demi-maillon.

La boucle est du type déployante à double poussoir. Elle est très facile à actionner mais ne s'ouvre pas toute seule bien que dépourvue de clip de sécurité. Elle se raye malheureusement facilement à cause de son fini satiné. Dessus est gravé le logo ainsi que OMEGA Seamaster PROFESSIONAL.
D'excellente qualité, la boucle offre une extension pour porter la montre par dessus une combinaison de plongée. Cette extension est de très bonne facture et très solide. Elle est constituée de pièces massives, usinées, contrairement à celles que l'on peut voir chez Rolex ou sur les bracelets de la série "Professional" de Breitling, qui sont faite de tôles embouties.

Il faut également noter la très bonne idée de Omega qui a doté son extension d'un système pour éviter que celle-ci ne s'ouvre lorsque, pliant le poignet, le bracelet se tend. Ce petit dispositif très simple bloque l'extension lorsqu'elle est rentrée.



Le petit ergot qui se glisse sous une petite barre dans la boucle déployante
Le petit ergot au dessus de la barre de blocage (position incorecte)
Le petit ergot passant sous la barre de blocage (position correcte)

Si l'extension de votre bracelet a tendance à s'ouvrir, c'est certainement que vous n'avez pas correctement glissé le petit ergot sous sa barre (c'est du vécu, c'est pour cela que je précise cela...)

Le Mouvement

Je ne suis pas horloger, ni même équipé des outils adéquats, et donc je n'ouvre généralement pas mes montres, surtout les montres étanches dont je ne voudrais pas violer l'intégrité. Je me suis quand même renseigné sur le mouvement car j'aime savoir ce qui anime mes montres. Voici le fruit de mes petites recherches.

Cette Omega est équipée du Calibre Omega 1120. Sous ce nom de code maison, se cache un ETA 2892-A2 modifié par les soins de Omega, entre autres, pour passer le COSC (Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres).

image origine ETA

le 2892-A2 d'origine ETA

image origine 'L'Annuel des Montres 2001"

le 1120 retravaillé par Oméga

Les caractéristiques du mouvement sont les suivantes :

Les modifications apportées par Omega sont

Le mouvement possède le très pratique dispositif stoppe seconde et permet un changement de date rapide. 

Les divers réglages du mouvement sont de très bonne qualité: La date saute d'un seul coup vers 00h02 et les aiguilles s'alignent parfaitement à 12h.

Ma SeaMaster, comme toutes les SeaMaster Professional, est dotée de son certificat du COSC et le mérite fort bien jusqu'à présent. Elle gagne environ 5 secondes par semaine. Cela fait moins d'une seconde par jour. Très belle performance de la part d'Omega.

 Détail intéressant, dans le certificat fourni par Omega, tout le protocole de test de COSC est détaillé. Par contre, les relevés des performances de la montre pour chaque test ne sont pas présentés. Dommage. 

Boîte et papiers

 

La montre est livrée dans un très beau coffret en cuir rouge, dont l'intérieur est recouvert d'un velours blanc. Sur le couvercle du coffret trône un écusson, en plastique doré, présentant le Logo "Omega Watches" sur un fond de mappemonde. La montre est présentée sur un coussin rigide de velours blanc.

Un petit étuis en "cuir" rouge, très pratique, sert à ranger les nombreux papiers : les 2 manuels d'instruction (un pour la montre en général et l'autre pour le mouvement), la liste des centres de service après vente dans le monde, le certificat de chronométrie et la carte de garantie internationale en plastique, façon carte de crédit, avec le tampon du revendeur et un zôli hologramme du logo sur la mappemonde.

Le tout est livré dans une boîte en carton fort toute blanche. 

Cet ensemble, de bonne facture, renforce l'impression de qualité globale de la prestation, au sens large, fournie par Omega.

Conclusion

Cette très belle Omega est vendue au prix catalogue de 9.900FF. Elle constitue vraiment une très bonne affaire car c'est tout de même beaucoup de montre pour ce prix là. Elle est solide, confortable malgré sa taille, précise et très esthétique. Elle convient pour toutes les occasions : décontractées, sportives ou mondaines (z'avez qu'à voir James Bond, il la porte en toutes circonstances: au Casino, en plongée, quand il se bat, et même au lit !). 

Au sein de ma collection, elle pourrait sembler faire double emploi avec ma Breitling Colt SuperOcean Professional ( une autre belle montre pour approximativement le même prix), mais elles sont en fait très différentes et j'aime à porter l'une et l'autre, selon mon humeur.

Les versions de cette SeaMaster sont nombreuses : outre la version mid-size (modèle pour femmes sportives ou hommes à tout petits poignets), elle se décline en titane sur bracelet titane (14.500FF), Acier avec lunette en or gris (15.500FF), fond bleu ou fond noir. Enfin, Omega propose aussi le même boîtier mais habité par un mouvement à quartz (8.400FF).

 

Bruno Cracco - Avril 2001 pour La Passion des Montres

Le site de Omega, bien sûr : www.omegawatches.com

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