Revue rapide de mes objectifs
EF (Système EOS)
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Lancement | Mars 1997 | |
Prix de lancement au Japon | 198.000 yen | |
Angle de champ (horiz., vert., diag.) | 6°50', 4°35', 8°15' | |
Construction | 11 groupes / 15 éléments | |
Diaphragme | 8 lames | |
Ouverture minimale | 32 | |
Moteur Autofocus | USM | |
Distance de mise au point mini | 1,50 m | |
Rapport de reproduction maximum | x0,24 | |
Diamètre filtres | 77 mm | |
Parasoleil |
intégré | |
Etuis souple | LZ1128 | |
Etuis rigide | LH-D27 | |
Porte-gélat.
III (para III*) |
(5) | |
Porte-gélat.
IV (para IV*) |
(5) | |
Diamètre x Longueur (mm) | 90 x 221 | |
Poids | 1.190 g |
J'ai toujours aimé les longues
focales. Le fait de pouvoir photographier des sujets lointains ou des gens sans
qu'ils s'en aperçoivent est une propriété intéressante
des longs téléobjectifs. Avec le 300mm, on entre de plein pied
dans le monde des focales sérieuses.
Cet EF 300mm f/4 L IS USM est mon premier objectif de la série des grands
blancs de Canon et j'avoue que l'aspect de cet objectif ne me laisse pas indifférent.
Il a même pesé dans la décision de me l'offrir. Bien entendu,
je ne regrette pas du tout cet achat car en plus d'être élégant,
cet objectif est très performant (ce qui est le vrai déclencheur
de la décision).
Au niveau construction, c'est un
authentique L, avec tout ce que ça suppose de qualités de fabrication.
La finition est superbe, le fût blanc en métal est parfaitement
réalisé. La bague de mise au point est fluide, parfaitement démultipliée.
Bien entendu la finition ne souffre aucun reproche.
La motorisation USM de l'autofocus est très rapide et parfaitement silencieuse.
La retouche manuelle du point est possible en mode autofocus One-Shot.
Comme tous les L, il porte le liseré rouge, signe distinctif des optiques
professionnelles de Canon.
Le pare soleil intégré est une excellent initiative. Il se tire
et se rétracte en coulissant sur le fût avant. En position rétractée,
il vient se freiner sur la bague de mise au point, en position sorti, il se
verrouille en position en le faisant tourner. Le verrouillage est si ferme que
l'on peut poser l'objectif sur ce pare-soleil sorti avec le boitier monté
dessus. Le bord du pare-soleil est protégé par un jonc en caoutchouc.
Coquetterie que j'apprécie, une plaque en aluminium est tenue par quatre
vis sur le fut arrière et décline l'identité de l'Objectif.
Deux commutateurs sur l'arrière du fût permettent de piloter l'autofocus
(AF/M, limitation de la plage de mise au point à plus de 3m), deux commutateurs
au milieu permettent de piloter le stabilisateur (Allumé / éteint,
Mode 1 ou 2*).
La formule optique de cet objectif
confie à deux lentilles UD (Ultra-low Dispersion) le soin de luter efficacement
contre les aberrations chromatiques qui pourraient être prononcées
à ces focales. La distorsion est insignifiante (0,254% coussinet) comme
sur toutes les focales fixes de cette trempe.
L'homogénéité du champ est excellente et les images sont
d'excellente qualité jusque dans les angles, dès la pleine ouverture
à f/4.
Le vignettage est de 0,3 IL à f/4 puis disparaît dès f/5,6.
La résolution de cet objectif est excellente (au delà des 2000
paires de ligne par millimètre) dès la pleine ouverture à
f/4 jusqu'à f/11. Ensuite, la résolution baisse à partir
de f/16 victime de la diffraction.
Pour résumer, ce 300mm f/4 L IS USM est une optique à focale fixe
très performante
et c'est dire le niveau des images produites.
Une légende dit que la version sans IS est plus performante que la version
IS du fait du moindre nombre de lentilles. C'est oublier que la formule a été
intégralement recalculée pour la version IS et que de fait, elle
bénéficie de 6 ans de recherche de plus. Le résultat est
que c'est plutôt l'inverse : la version IS propose un meilleur piqué
et une meilleure correction des aberrations chromatiques que son aînée.
Les qualités optiques élevées de cet objectif permettent
de lui adjoindre un multiplicateur de focale tout en conservant de bonnes performances.
Vissé sur le Extender 1,4x il devient un EF 420mm f/5,6 L IS USM (il
conserve l'AF sur les boîtiers pros et semi-pro de la gamme EOS) tout
à fait convenable (le piqué reste bon à très bon
!). Accouplé à un Extender 2x, il devient un EF 600mm f/8 L IS
(sans USM) qui peut rendre service.
Le stabilisateur optique qui équipe
cet objectif est de la première génération. Néanmoins,
comme il s'agit d'un objectif haut de gamme, il propose les deux modes de stabilisation
(totale ou dans un axe seulement pour réaliser des filés) et doit
être éteint lorsque l'objectif est monté sur pied. Il permet
de gagner deux vitesses d'obturation par rapport à la loi du 1/focale
et nécessite environ une seconde pour être opérationnel.
Il n'en demeure pas moins un allié fidèle et redoutablement efficace
du photographe lorsque la lumière baisse. Cette version de l'IS est notablement
plus bruyante que les suivantes, mais on reste dans le discret et seul le photographe
entend le bruit des moteurs.
L'objectif est livré avec un collier le pied de type B et l'étui
souple LZ1128.
Les "grands blanc" sont
les objectifs professionnels à longue focale de Canon. Un objectif blanc
avec le liseré rouge sur l'avant du fût est synonyme de performances,
d'homogénéité sur tout le champ, de pleine ouverture parfaite
et de prix en rapport. Proposé à 1629€ au tarif officiel
2007, soit environ 1280€ au marché gris, il demeure un bon investissement
pour les photos d'animaux, d'avions ou tout autre catégorie de photo
pour lesquelles le photographe ne peut s'approcher de son sujet. Son IS rendra
bien des services car à ces focales, le flou de bouger n'est jamais bien
loin.
* Les modes 1 et 2 du stabilisateur
sont la possibilité de choisir entre deux loi de correction des mouvements.
Le mode 1 est le mode standard où tous les mouvements sont corrigés
Le mode 2 est le mode filé où seuls les mouvements verticaux sont
corrigés pour accompagner le mouvement rectiligne de l'objectif