Le Blog de l'Accro du Tic Tac


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5/6/2005

Revue rapide du Sigma SD10

Classé dans: — l'accro du tic tac @ 1:25 am

Tiens, le fait d’avoir fait rapidement le “points forts/points faibles” du Canon EOS 20D m’a donné l’impulsion pour faire celui du Sigma SD10.
Le Sigma SD10 a été mon premier reflex numérique. Il a été très vite supplanté dans mes mains par le EOS 20D, mais ce n’est pas un mauvais appareil, loin de là. Il a des défauts (le bruit numérique très important dès les sensibilités moyennes et/ou les pauses de durée moyennes est le pire de ses défauts) mais il peut faire du bon travail, si on l’utilise pour ce qu’il sait faire. La qualité des photos qu’il produit est très loin d’être ridicule, et même les couleurs et la précision des détails sont au dessus de la moyenne, à résolution équivalente.

Ce point m’oblige à une digression sur l’art complexe du comptage des pixels, sachant que le marketing y met son grain de sel puisque le nombre de “mégapixels” constitue un argument de vente majeur.

Dans le cas des capteurs les plus répandus que sont les CCD ou CMOS à matrice de Bayer, tous les pixels sont reconstitués. En effet, au moment de la capture, chaque pixel n’est en réalité caractérisé que sur l’une des trois couleurs Rouge,Vert ou Bleu. Le capteur a mesuré pour chaque point l’intensité lumineuse sur une seule des trois couleurs.
Et oui, un capteur 8 millions de pixel comporte 8 millions de points de mesure, mais chacun réagit sur l’une des trois composantes de la lumière, ignorant les deux autres. Pour simplifier, un capteur 8 millions de pixel à matrice de Bayer capture environ 4 millions de points sur la composante Verte, 2 millions sur la Rouge et 2 millions sur le Bleu ! Le processeur embarqué réalise ensuite un traitement pour recréer les composantes manquantes sur chacun des pixels ! C’est donc une interpolation en post-traitement qui permet de reconstituer la valeur sur les trois couleurs pour chaque pixel. D’où l’importance de la qualité de ce traitement et les différences notables entre les différents appareils du marché.

Le SD10 est lui équipé d’un capteur différent dans son principe, le capteur Foveon.
Ce type de capteur, unique et commercialisé par l’entreprise éponyme, capture toutes les composantes de la lumière pour chaque point. Il n’y a pas d’interpolation pour reconstituer la couleur. Il y a quand même un traitement numérique à réaliser bien sûr, mais il ne consiste pas en une “création de couleur".
Foveon, engagé avec ses camarades dans la course au “mégapixel” a trouvé une façon originale (et favorable à son capteur) de compter les pixel.
L’image produite par le SD10 compte 3,4 Millions de Pixels (2268x1512 points) pour 10,2 millions de mesures en “équivalent Bayer". Bien entendu, le chiffre qui apparaît sur le capot avant du SD10 est “10,2 MPix", pas “3,4 MPix".
Toujours est il que les images sont extrêmement bien définies et précises. De ce fait, les 2268 x 1512 pixels initiaux, même si il ne contiennent pas plus d’information que leur nombre le permet, peuvent subir un traitement d’interpolation et produire une image toujours correctment définie équivalente à celle qui sort d’un capteur à matrice de Bayer 6 Mpix (mégapixel). C’est pas mal déjà.

Les points forts du SD10 sont nombreux :
- le capteur Foveon dont l’esprit est intellectuellement plus satisfaisant
- les images très précises qui peuvent être interpolées
- le contrôle de prise de vue sur l’appareil lui même (histogrammes sur les 3 couleurs, y compris en mode zoom, visualisation des zones de sur / sous exposition, etc.)
- l’image peut être traitée (développée) sur la base des fichiers RAW avec le logiciel Sigma Pro Photo qui est une merveille !
- le mode d’enregistrement en fichiers RAW (mais pas de jpeg)
- la mesure de lumière et exposition très efficaces
- la protection du capteur contre la poussière par un écran accessible et facile à nettoyer
- la bonne ergonomie générale
- la construction solide (châssis et capots en métal)
- la gamme d’objectifs Sigma qui est bien fournie et propose de très bons objectifs
- la package accompagnant l’appareil est très complet (alimentation continue, protection pour l’écran de visualisation, les cables (dont le FireWire)
- la connexion firewire (la connexion USB est étonnamment lente)

Le SD10 a également des points faibles :
-la gestion du bruit numérique catastrophique dès 400 ISO (le 1600 est inutilisable)
-la sensibilité aux aberrations chromatiques élevée, pas aidée par l’objectif fourni avec le boîtier (Sigma 18-50mm / 3,5-5,6)
-l’impossibilité d’enregistrement en jpeg ce qui nécessite d’une part des cartes Compact Flash de capacité importante et très rapides, mais également de passer obligatoirement par l’excellentissime logiciel de développement Sigma Pro Photo
-la base qui sert au SD10 est un SA-9, un peu daté (autofocus précis mais lent et peu sensible en basse lumière), obturateur à synchro X un peu lente etc.
-l’absence de flash intégré qui peut être utile de temps en temps
-le mode rafale lent (1,9 image/sec) à cause des gros fichiers RAW
-l’obligation d’investir dans des objectifs à monture Sigma SA, certes de bonne qualité, mais dont la diffusion est confidentielle et le marché de l’occasion inexistant
-l’autonomie très faible puisque un jeu de 4 accumulateurs NiMH 2400 ne dure pas longtemps (quelques dizaines de photos, guère plus)

Pour conclure, le Sigma SD10 est un bon boîtier. Certes, il n’est pas à l’aise sur tous les terrains et il faut le réserver pour le portrait, les paysages ou des activités calmes (essentiellement en raison de l’autofocus très précis, mais un peu lent comparé au cadors de la catégorie, car pour le reste, il est très réactif). La qualité de fabrication tout métal est très élevée et les caractéristiques de la partie image sont très alléchantes.
Il en résulte que le Sigma SD10 est capable de produire de très bonnes images, dont les couleurs sont vives, les détails saisissants. Ces images sont même agrandissables sans problème jusqu’au 20x27cm (un A4 avec les marges quand même !).

2/6/2005

Revue rapide du CANON EOS 20D

Classé dans: — l'accro du tic tac @ 11:26 pm

Voilà, j’ai dépassé les 250 photos avec le EOS 20D et voici en quelques mots mon avis sur ce boîtier.
Je suis passé du trio magique A1-F1New-T90 à cet appareil numérique de dernière génération sans aucune difficulté. L’ergonomie est excellente et pour qui a l’habitude des produits de la marque, on est chez soi. Par exemple, la très pratique et indispensable roulette sous l’index droit qui permet de décaler les programmes sans quitter l’oeil du viseur était apparue sur le T90. Je l’ai naturellement retrouvée, et avec plaisir, sur cet EOS.

Voici une liste non triée et un peu en vrac des nombreux points forts du Canon EOS 20D :
- la qualité d’image exceptionnelle (piqué, couleurs, contraste, dynamique)
- les 8,2 Millions de pixels qui autorisent de bon agrandissement (jusqu’au A3! en 200 dpi) ou des recadrages généreux
- des images très neutres, sans effet de durcissement ou de saturation artificiels
- une bonne gestion de la balance des blancs
- une gestion du bruit bluffante qui enterre toute la concurrence (les images à 3200 ISO sont parfaitement utilisables !)
- une mesure de lumière complète, sophistiquée très et très efficace (E-TTL II, mesure matricielle 35 zones couplée à l’autofocus etc.)
- une vitesse exceptionnelle (latence de 0,2s au déclenchement, traitement des images par le processeur DIGIC II permettant 5 images par secondes sans renoncer à la qualité…)
- un autofocus à 9 points de mesure ultra rapide, efficace et très sensible (de -0,5 IL à 18 IL)
- une construction solide (capots en magnésium habillant un châssis en acier)
- une taille très agréable (ni trop gros, ni trop petit). Ca a l’air con, mais c’est important quand on met des objectifs un peu sérieux dessus
- une ergonomie excellente (les deux roues codeuses, les boutons bien placés, le joystick 8 directions etc.)
- les informations dans le viseur sont suffisantes (il manque les ISO pour que ce soit super complet)
- viseur clair à fort grossissement (0,9x) avec correcteur dioptrique intégré et un dégagement oculaire de 20mm
- un écran LCD d’affichage des paramètres rétro éclairé
- des possibilités de réglage immenses: on peut se constituer des pellicules virtuelles en réglant les paramètres de contraste, de saturation etc. et les appeler en quelques secondes
- la possibilité d’enregistrer en mode RAW+JPEG en conservant les 5 images par seconde
- le rapport qualité /prix excellent

Bon, bien entendu, il y a des points améliorables que je vous livre pèle mêle
- le capteur n’est pas protégé de la poussière (soit par écran, soit par un système d’auto nettoyage)
- le coefficient de recadrage (improprement appelé multiplicateur de focale) de 1,6 qui transforme un 24mm en un équivalent 38mm plus quelconque - cela oblige à lui offrir un bon zoom grand angle qui heureusement existe. Adepte des grandes ouvertures, j’ai choisi un Sigma 18-50mm/F1:2,8 (équivalent 28,8-80mm en 24x36) qui est très bon !! Mais pour retrouver les perspectives du 24mm en argentique, il faudrait un 15mm dont les caractéristiques géométriques sont difficiles à maîtriser, pour obtenir une image correcte, ce qui commence à faire des objectifs très chers.
- pas de vraie mesure spot (sur moins de 5% du cadre) - le 20D permet une mesure sélective sur 9% du cadre
- un champ couvert par le viseur de 95% (pas le 100%)
- l’écran de contrôle des images un peu petit comparé aux capacités image de l’appareil (mais ce n’est pas catastrophique)

Pour résumer donc, le 20D est une extraordinaire machine à faire des photos. Secondé par un trio de bons objectifs (Sigma EX 18-50mm/2,8, 24-70mm/2,8 et 70-200mm/2,8), la qualité des images qui sont produites par le capteur maison CMOS secondé par le processeur DIGIC-II est tout bonnement époustouflante.
De plus, le EOS 20D est très agréable à utiliser. Ceci d’une part grâce à son ergonomie soignée, mais également du fait d’une grande réactivité très agréable. Que ce soit la mesure de lumière, le délai de réaction à l’allumage, la latence lorsque l’on presse le déclencheur ou encore l’autofocus, l’écriture des grosses images sur la carte Compact Flash (Sandisk Ultra II 2Go) tout est ultra rapide et efficace.

Bref, un coup de maître de Canon.

24/5/2005

J’ai craqué pour du matos photo !!

Classé dans: — l'accro du tic tac @ 11:49 pm

Ceux qui connaissent mon site savent qu’en plus des montres, j’aime la photo.
Equipé depuis un petit moment avec du matériel performant, mais ancien (Système Canon FD), j’avais fait une petite incursion dans le monde du numérique au travers de l’excellentissime et très cher en son temps Olympus Camédia C2020Z.
Voyez la bête : 2,1 millions de pixels pour 8000FF (1200€ !!!) en 1999.
N’empêche, pour ce prix, l’appareil est du haut de gamme et ça se sent car les photos prises avec, au travers de l’excellent objectif maison 6,5-19,5mm F/ 2-2,8 supportent très bien un tirage 10x15.
Mais en tant que technophile, j’étais de moins en moins capable de résister au chant des sirènes à pixel.
Et comme je ne fais jamais les choses à moitié, je me suis équipé sérieusement.

J’ai commencé par m’offrir un boîtier Sigma SD10 en kit avec son Sigma 18-50mm F/3,5-5,6, séduit que j’ai été par le capteur foveon qui capture pour chaque point de l’image les trois couleurs (contrairement aux capteurs classiques à matrices de Bayer). Au final, Sigma annonce 10,2Mpix, qui en réalité sont 3,4Mpix x 3 = 10,2 Mpix (mais pas des vrais, du moins pas exactement pareil… bref, un équivalent 6 Mpix.
Les photos sont très bonnes, avec deux petits défauts à mes yeux que sont
- une gestion catastrophique du bruit à sensibilité moyenne et en pose longue
- une gestion perfectible des hautes lumières et des zones de fort contraste qu’elles génèrent.
Certains lui reprochent de ne générer que des fichiers RAW (pas de compression jpeg embarquée). Je ne trouve ça pas si gênant que ça et, au prix d’une carte un peu plus grosse et rapide (Sandisk 1Go Ultra II), l’inconvénient disparaît (ou presque car il reste les rafales un peu lentes à 1,9 im/s en mode Haute résolution).
Et même, le logiciel de post traitement Sigma Photo Pro est tellement complet et efficace que ce serait dommage de ne pas passer par lui pour ‘développer’ les photos. Une véritable réussite que ce logiciel. Si seulement les autres constructeurs, ceux qui finissent par un “N” pouvaient en faire de même !
Les autres avantages de ce boîtier bien construit sont ses possibilités d’analyse du cliché sur l’appareil lui même avec, pèle mêle, les histogrammes sur les trois couleurs et la luminance, y compris en mode zoom sur la partie de l’image alors visualisée, les infos standard de prise de vue, la possibilité de visualiser les zones brûlées et les zones sous exposées. Soulignons la gestion de la balance des blancs efficace, ainsi qu’un rendu des couleurs riche avec des possibilités de traitement très importantes sur la base des fichiers raw.
Bref, étant donné que ce boîtier basé sur le SA7 (argentique) de chez Sigma n’est pas à la pointe de la technologie en ce qui concerne la rapidité de l’autofocus ni sur la mesure de lumière (qui reste simple, mais efficace), il se sentira plus à l’aise en studio ou pour faire des paysages.
Seulement voilà, l’objectif vendu avec l’appareil en kit est un peu faiblard, surtout pour moi habitué à mes focales fixes très lumineuses.
Je me suis alors tout simplement dirigé vers le catalogue Sigma et ai commencé à chercher les bons objectifs pour équiper mon boîtier.
Après réflexion, et une lecture attentive de tous les tests que j’avais pu trouver sur le web, j’arrêtais mon choix sur deux beaux objectifs, offrant d’excellentes performances d’après tous les tests :
- le Sigma 24-70mm F/2,8 EX Macro DG
- le Sigma 70-200mm F/2,8 EX APO HSM
En complément bien sûr du assez moyen mais correct 18-50 F/3,5-5,6 issu du kit.

Au final, avec le coefficient de recadrage du capteur Foveon qui est de 1,7 je couvrais alors la plage, en équivalent 24x36, de 30,6 à 40,8mm (18-24) à F/3,5 d’ouverture, puis de 40,8mm à 340mm (24-200mm) en F/2,8 ! Pas mal.
L’idée derrière est également de m’équiper d’un boîtier argentique et de disposer de bons objectifs à mettre dessus.
Comme les objectifs en monture Sigma ne courent pas les rues, il faut commander et verser un acompte. Je commande, je verse un acompte d’un tiers et je patiente.
Puis un soir, je commence à me dire que la monture Sigma SA n’est pas très répandue, qu’investir une telle somme dans les objectifs EX de chez Sigma m’oblige quand même à me demander ce que proposera Sigma en matière de boîtiers numériques dans 3 à 5 ans. Et là, l’angoisse quand j’apprends que Sigma à annulé, pas retardé, non, annulé, sa road-map qui prévoyait la sortie d’un SD11.
Et là je me dis, que l’investissement est trop important pour n’être utilisable qu’avec mon SD10 dont l’obsolescence arrivera assez vite car dans ce monde, les boîtiers de 3 ans sont très largement dépassés. Sans vouloir forcément me lancer dans la course au pixel, il m’était impossible d’envisager l’avenir sereinement dans ces conditions.
J’envisageais quelques instants la possibilité de me rabattre à défaut sur les boîtier argentique de chez Sigma pour exploiter mes beaux objectifs mais je n’étais toujours pas satisfait du compromis car sans être de mauvais boîtiers, ils ne sont pas auniveau des meilleurs boîtier Canon ou Nikon.
Puis, au cours de cette nuit d’insomnie à retourner le problème dans tous les sens, l’évidence me sautait au visage : CANON !
Mais oui, c’est pourtant évident : je suis un fidèle de la marque (car j’ai débuté par un Canon), ils font les meilleurs numériques du moment entre le EOS 350D qui vient de sortir et le EOS 1Ds Mark II qui règne en maître absolu sur le marché avec les 16 Mpix de son capteur CMOS maison au format 24x36 et à la dynamique inégalée.
Je me décide donc à changer de stratégie : je vais faire modifier ma commande pour les deux objectifs Sigma (qui sont très bons dans l’absolu, donc que je veux) pour les mêmes, mais en monture Canon EF.
Bien sûr, il va me falloir un boîtier à mettre derrière, et c’est tant mieux, car ça fait longtemps que je voulais passer aux Canon modernes et d’ailleurs, le choisir sera un plaisir.
Voilà, c’est décidé, il ne me reste plus qu’à choisir le boîtier numérique… et et… et je m’endors.

Le lendemain matin, dès le réveil, pendant le petit déjeuner, direction le web (merci le Wifi), le Chasseur d’Images (CI), Réponse Photo (RP).
Tous parlent du EOS 350D qui vient de sortir et refait le coup du 300D en mettant un boulevard à la concurrence. Ben voilà, un 350D ! Je lis les articles et découvre (car franchement, je n’étais pas très au courant des derniers développements en matière de reflex numérique bien que sensible au sujet depuis un moment) que le 350D s’élève quasiment au niveau d’un autre boîtier, un peu plus sophistiqué, le 20D. En lisant le test du 350D, on peut d’ailleurs lire entre les lignes le test du 20D car c’est par le fait qu’il s’approche des performances du 20D que le 350D est jugé si bon.
Je me renseigne sur le 20D qui a fait l’objet de très nombreux articles et revues sur le web et je découvre qu’il est fait pour moi.
Ce sera donc un EOS 20D, point !
En terminant mon petit déjeuner, je réfléchis de nouveaux aux objectifs puisque la donne a changé. Avec ceux que j’ai commandé, je couvre du 24 au 200mm à 2,8. C’est-à-dire, en équivalent 24x36, du 38,4mm (24mm x 1,6 pour el capteur Canon du 20D) au 320mm. Il me manque les focales courtes que couvrait le 18-50 en kit avec le Sigma.
Il me faut donc prendre soit un kit EOS 20D + 18-55 de chez Canon qui est assez moyen, soit le kit avec le 17-35 stabilisé, soit un boîtier nu avec un autre objectif qui ouvre mieux et de bonne qualité.
Un petit tour sur le web, je ne trouve pas dans la gamme Canon un objectif qui ouvre à plus de 3,5 dans les zoom courte focale.
Par contre, je trouve dans la gamme Sigma un 18-50mm F/2,8 EX DC, tout nouveau, exclusivement destiné aux numériques, à un prix que l’on peut qualifier de raisonnable, bien qu’élevé dans l’absolu.

Je saute dans la voiture, on est lundi matin, je fonce là où j’avais commandé mes objectifs Sigma monture Sigma pour faire modifier la commande en Sigma monture Canon EF.
Une dernière lecture des articles du CI et de RP en terrasse d’un café en attendant que la boutique ouvre confirme que le 20D est l’étalon, et celui qu’il me faut.

La boutique ouvre, on annule la commande pour les objectifs Sigma monture Sigma et on passe aux choses sérieuses en modifiant la commande pour :
- un boîtier Canon EOS 20D
- un zoom Sigma 18-50mm F/2,8 EX DC
- un zoom Sigma 24-70mm F/2,8 EX Macro DG
- un zoom Sigma 70-200mm F/2,8 EX APO HSM

Il n’y avait plus de 20D en stock, il m’a fallu patienter trois jours qui m’ont semblé une éternité avant de prendre livraison de l’ensemble.

Depuis, c’est le pied. J’ai retrouvé le même enthousiasme qu’à mes débuts.
Ce que je peux d’ores et déjà dire après deux semaines c’est que le boîtier et les objectifs sont vraiment fantastiques.
Je vous en parlerai un peu plus tard, avec des photos à l’appui.

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